Marion Zilio

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Marion Zilio
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française
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Marion Zilio est critique d’art et commissaire d’exposition française.

Elle est secrétaire générale de l’AICA-France et membre de l’Association française des commissaires d’exposition C-E-A.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après une formation en Histoire de l’art, Philosophie et Arts plastiques à l’Université de Toulouse II Jean Jaurès, elle obtient un doctorat en Esthétique, Sciences et Technologies des Arts à l’Université de Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Elle est actuellement enseignante à l’Université de Paris 8 et à l'EESAB de Rennes. En 2018, elle a été professeure invitée à l’École Nationale Supérieure de Cinéma de Téhéran (Iranian National School of Cinema holds).

Elle publie Faceworld. Le visage au XXIe siècle (2018), aux Presses Universitaires de France dans la collection Perspectives critiques, traduit en anglais en 2020[1],[2]. Elle y analyse les conséquences sociales, politiques et artistiques de la circulation des visages et des selfies [3],[4],[5].

Elle est également l’autrice de l'ouvrage Le livre des larves. Comment nous sommes devenus nos proies (Presses Universitaires de France, 2020)[6], qui se situe à la croisée de l'essai et de la fiction[7],[8].

Elle a participé à plusieurs ouvrages collectifs, dont Postcritique[9], mais aussi à des monographies et des catalogues d’exposition.

Depuis 2012, elle collabore régulièrement avec des revues spécialisées et a cofondé plusieurs espaces de critiques expérimentales[10]. Au fil de ses textes et de ses expositions, elle expérimente des méthodologies d’apprentissage plus créatives ou performatives[11].

En 2016, elle est nommée directrice artistique des hors les murs[12],[13] de la YIA Art Fair[14]. Elle y coordonne la mise en place d’une quinzaine d’évènements en partenariat avec le réseau Marais Culture +, regroupant des expositions, des cycles de performances, de danses, des projections de courts et de moyens métrages, des rencontres entre public, artistes et professionnels, à l’occasion de visites d’ateliers à la Cité Internationale des Arts et de tables rondes autour des enjeux de l’art contemporain.

En septembre 2020 paraît son nouvel ouvrage, Le Livre des larves[15].

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages personnels[modifier | modifier le code]

  • Le Livre des larves. Comment nous sommes devenus nos proies, Paris, PUF, (ISBN 2130825656)
  • (en) Faceworld. The Face in the Twenty-First Century (trad. Robin Mackay), London, Polity Press, (ISBN 9781509537266)
  • Faceworld. Le visage au XXIe siècle, Paris, PUF, (ISBN 2130801013)

Ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

  • « Du visage à la Sur-Face », dans Photographie & contemporain, Paris, L’Harmattan, coll. « Eidos », , p. 187-194.
  • « De l’a-culture aux sources de l’imaginaire contemporain ? », dans Photographie, médias & capitalisme, Paris, L’Harmattan, coll. « Eidos », , p. 183-192.
  • « Le visage contemporain. Enjeu de la technogenèse et des imaginaires fluides », dans Poétique(s) du numérique 2, Montpellier, Entre-temps, .
  • « Le masque, un organe artificiel ? », dans Miroirs obliques : auto-représentations biaisées dans le discours et dans les arts, Roumanie, Bacau, , p. 276-284.
  • « Espace glocal & numérique », dans Lieux et Mondes. Arts, cultures et politiques, Paris, L’Harmattan, coll. « Eidos, », , p. 223-232.
  • « Du dispositif immersif à l’appareil. Écologie d’une réappropriation », dans Immersivité de l’art. Interactions, insertions, hybridations, Paris, L’Harmattan, coll. « Mouvements des savoirs », , p. 189-201, co-écrit avec Florian Gaité.
  • « Quand soudain… Avers et revers dans l’installation filmique Ashes de Steve McQueen », dans Mondes du cinéma 9, éditions LettMotif, , p. 37-46.
  • « Dis que c’est bien, dis que c’est beau », dans Laurent de Sutter (dir.), Le livre des trahisons, Paris, PUF, , p. 225-232.
  • « Le monstre, contingence de la vie », dans La vie, Paris, L’Harmattan, coll. « Eidos », .
  • « Selfie-porn et écologie de l’attention sur Instagram », dans Interfaces de l’intime, Presses Universitaires de Bordeaux, , p. 167-178.
  • « Alexandra Guillot. Une sorcière contemporaine ( postface) », dans Votre futur est plein d’avenir, Paris, Presses Littéraires, , p. 27-40.
  • « Chroniques inactuelles (préface) », dans Emmanuelle Potier, 365 jours, Presses Littéraires, .
  • « Art : Pour une post-contemporanéité », dans Laurent de Sutter (dir.), Postcritique, Paris, PUF, , p. 115-136.

Commissariat d’exposition[modifier | modifier le code]

  • Cannibalisme <> animalisme (avec Julien Verhaeghe), Paris, 2015.
  • Générescences (avec Julien Verhaeghe), Carrousel du Louvre, Paris, 2015.
  • TheSquareMeter, Luc Lapraye, Galerie Laure Roynette, 2016.
  • Go Canny ! Poétique du sabotage (avec Nathalie Desmet et Éric Mangion), Villa Arson, Nice, 2017.
  • Metaxu. Le séjour des formes (avec Fatma Cheffi), B’Chira Art Center, Tunis, Tunisie, 2017.
  • Newwwar. It’s Just a Game ?, Bandjoun Station, Bandjoun, Cameroun, 2018.
  • Avant la poussière, Lieu Unique, Nantes, 2018.
  • Blo b !, Galerie Bertrand Grimont, Paris, 2018.
  • Darkroom in Use, Matthieu Boucherit, Galerie Valérie Delaunay, Paris, 2018.
  • …, Haythem Zakaria, Hôtel de la République, Paris, 2019.
  • Format Cabine, Centre Tignous d’Art Contemporain, Montreuil, 2021.
  • – 196 °C ἄζωτος, PRéàVIE, Près Saint-Gervais, 2022.
  • Comme si, Galerie Éric Mouchet, Paris, 2022.
  • En découdre. Petites mains, midinettes et mascarades, Les Sheds, Pantin, 2022.
  • L'Altra Roma, Espace le Carré, Lille, 2023.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Chris Sharratt, « Making a mask: from self-aware to selfie culture », Art Quartely,‎
  2. (en) Antonella Gambotto-Burke, « Selfie-Image », The Weekend Australian,‎
  3. Clémentine Mercier et Thibaut Sardier, « Le Selfie est une archive qui se pense au présent », Libération,‎ (lire en ligne)
  4. Jonathan Daudey, « Entretien avec Marion Zilio : « Les nouvelles formes de réification du visage en font un produit comme les autres, une archive vivante à la disposition de chacun » », sur Un philosophe,
  5. Séverine Pierron, « Le visage ne nous appartient plus : il est la propriété de plates-formes capitalistes », Le Monde,
  6. Florent Georgesco, « Rentrée des essais : au-delà du Covid-19 », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. David Zerbib, « « Le Livre des larves », de Marion Zilio : une esthétique de la puissance métamorphique des êtres », sur Le Monde,
  8. Ariane Nicolas, « “Le Livre des larves”, de Marion Zilio », sur Philosophie Magazine,
  9. Véronique Bergen, « Le tournant postcritique. Un coup de cœur du Carnet », sur Le Carnet et les Instants,
  10. « Saison critique #1 dirigée par Marion Zilio », sur Point contemporain Pratiques Critiques (consulté le )
  11. Léa Dkika, « Critique, vous avez dit critique ? », sur Point Contemporain,
  12. « Marion Zilio prend les rênes de la Yia Art Fair 2016 », Connaissance des arts,‎ (lire en ligne)
  13. « Marion Zilio, nommée directrice du YIA Art Fair », sur parisArt,
  14. « YIA Art Fair 2016 – Le Carreau du Temple », sur Artistikrezo,
  15. « Rentrée des essais : au-delà du Covid-19 », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]